De la photographie à la généalogie, exploration de la famille
Avant de débuter cette activité de généalogie, j’ai eu une autre vie. Oui, il y a eu celle dédiée à l’architecture, mais je veux plutôt vous parler de celle dédiée à la photographie. Depuis 2010 j’ai immortalisé des centaines de familles, de couples, de femmes enceintes. Les quatre premières années, j’ai même réalisé une soixantaine de reportages de mariage.
La photographie de famille naturelle, un vrai choix
Ma manière de faire avec les enfants était très spontanée, il m’est donc arrivé de livrer à mes clients des photos de leur petit qui boude ou qui a un doigt dans le nez. Parce que c’est ça, la vraie vie ! Mon objectif était de « laisser faire et laisser être ». Si vous voulez voir mon travail de photographe pour les bébés, les enfants et toute la famille, suivez le lien.
Etre photographe de famille : une mission
L’autre objectif de ces photos de famille, on pourrait même dire la mission que je me suis donnée, c’est de créer le patrimoine photographique de mes clients. Maintenant que le temps à passé, que j’ai photographié mes premiers clients il y a plus de 10 ans, je me dis que les choses ont changé pour eux. Les enfants ont grandi, c’est une évidence. Mais les tenues vestimentaires des parents ont évolué par exemple. Et je suis heureuse d’avoir pu leur permettre de garder une trace de cela. La coiffure de la petite dernière, les chaussures de l’époque, les frères qui ont deux ans d’écart mais font la même taille…
Cet effet est amplifié quand je pense aux photos que j’ai faite au domicile de mes clients. Elles témoignent encore plus de leur environnement du moment : la décoration, le mobilier, la couleur du canapé, l’aménagement du jardin… Tout cela a peut-être changé chez eux, ou même ils ont déménagé, mais les photos sont là pour le leur rappeler. C’était eux, à cet endroit, à ce moment là.
Quels souvenirs pour les générations futures ?
Aujourd’hui je me dis souvent que ce sont des éléments que j’adorerais avoir pour mes ancêtres. Les recherches généalogiques nous aident à retrouver certains détails, mais on en sait si peu, surtout au XVIIième et XVIIIième siècle. On est content quand un monsieur a signé son acte de mariage, même d’une écriture majuscule toute tremblante, car ça nous donne une petite trace de vie, toute petite. Imaginez si on avait des photos de sa maison ou de son chapeau préféré !
Si vous avez envie que je recherche vos ancêtres pour vous, contactez-moi, il me faut 2 à 6 mois de travail pour vous présenter un arbre généalogique.
Faites des photos de famille !
Les générations futures, elles, auront ces ressources à disposition. C’est ma mission de photographe de famille et je ne peux que vous encourager à faire des photos. Vous inciter à vous offrir les services d’un professionnel ou les faire vous-même, mais à immortaliser tous ces petits détails. Ils s’échapperont si vite… et quelqu’un sera content de les voir un jour, c’est certain !
Des professionnels et de l’inspiration
Si vous êtes comme moi, proche de Toulouse, mais que mon style de photos n’est pas votre idéal, voyez d’autres photographes professionnels ! Voici une petite liste de celles et ceux que je connais bien et en qui j’ai confiance :
- Christelle Beney
- Florent Cattelain
- Amandine Gimenez
- Floriane Caux
- Coralie Bayart
- Tessa Abadie
- Johanna Sarniguet
Et pour les demandes un peu plus loin :
- Eloa, du Studio Artinoa, à Paris
- Mirentxu, de Tra’coeur d’images, pour le sud-ouest
- Gérald Géronimi
- Katryn, de Sages comme des images, pour le sud-est
Allez-y, osez nous contacter, osez faire quelques photos de vous et vos proches. Et si vous préférez les faire vous-même, parfait, le plus important est d’en avoir. Même un smartphone peut tout à fait convenir. Voyez ci-dessous une photo que j’ai réalisée lors d’un atelier pour apprendre aux mamans à faire de jolies photos juste avec un téléphone.
J’ai également envie de vous montrer le travail de quelques photographes ou groupements de photographes que j’aime beaucoup suivre. Vous y trouverez peut-être de l’inspiration pour vous. Ce sont des comptes Instagram :
Les mamans ne sont pas assez présentes sur les photos
Je voudrais aborder un sujet qui a fait l’objet d’un article publié sur France Inter le 12 janvier 2022 mais qui était déjà d’actualité lorsque j’ai commencé la photographie en 2010 : la place des mamans dans les albums photos de famille. Pour résumer, elles y sont plutôt absentes ! Beaucoup prennent des photos de leurs enfants, sous tous les angles, tout le temps, et aussi des photos du papa, mais elles-mêmes apparaissent nettement moins fréquemment.
Depuis le début de ma carrière de photographe je dis aux mamans d’être juste là, présentes, parce que les enfants se moquent des détails, ils veulent juste leur maman qu’ils aiment. Quand il aura 83 ans, votre fils chérira une photo de lui avec vous. Non pas parce que vous sortiez de chez le coiffeur ou que vous aviez perdu vos derniers kilos de grossesse, mais pour les liens et les sentiments qui vous unissaient…
Bref, faites en sorte que vos enfants aient un patrimoine photographique à préserver, ce sera tellement précieux dans 50, 100 ou même 200 ans pour d’autres descendants.
La photo et la généalogie comme thérapie
Il y a un autre point commun à ces deux activités que je pratique de manière professionnelle, c’est qu’elles m’ont été et me sont encore très « utiles » dans ma vie. Mon histoire familiale a ses particularités, comme tout le monde finalement, et je les appréhende mieux en remontant dans le passé de mes ancêtres.
D’un côté, j’explore en images les rapports familiaux, les liens parents-enfants, les dynamiques des fratries… De l’autre côté, mes clients me confient leur histoire. De leur petit problème d’entente avec un cousin éloigné à un secret de famille, en passant par « je ne sais rien », je rencontre de nombreux cas de figure.
Je réalise combien les familles sont uniques et finalement toutes les mêmes dans leur complexité et leur histoire. C’est une belle richesse pour moi que d’en être témoin et cette aventure généalogique qui ne fait que commencer me fera, j’en suis sûre, autant grandir que mon aventure photographique.
Et je termine cet article avec un portrait d’Arthur pris en 2017. Non il ne voulait pas, non il ne souri pas. Mais c’était lui, à ce moment, ce jour là, naturellement. Promis, on n’est pas obligé de faire sourire un enfant pour adorer son portrait. Vous imaginez ses petits-enfants en voyant cette photo ? L’un dira : « Haha papi, t’étais pas content là ! » et l’autre ajoutera : « Et ça n’a pas changé d’ailleurs, tu fais toujours cette tête quand t’es pas content ! ».