Entre généalogie et psychologie : Aïe, mes aïeux !
Je vous propose de faire un petit tour dans ma bibliothèque. Ayant fait beaucoup de choses différentes dans ma vie et étant très curieuse, elle est assez variée. Et bien sûr, depuis que la généalogie a pris tant de place dans ma vie, mes lectures prennent également cette direction. Aujourd’hui : « Aïe, mes aïeux ! » d’Anne Ancelin Schützenberg.
Aïe ? La généalogie peut faire mal ?
C’est un drôle de titre pour un livre vous ne trouvez pas ? Mais on comprend facilement le jeu de mots… c’est très bien trouvé d’ailleurs. Mais au-delà de ça, cet ouvrage est une référence dans le domaine de la généalogie et de la psychologie, puisqu’il nous parle d’abord de la naissance de la discipline nommée psychogénéalogie.
Une longue introduction
J’ai trouvé la première partie de ce livre moyennement intéressante. Cette partie historique, la naissance de la discipline, semble importante pour l’auteur, mais je ne suis pas certaine que ce soit le cas. Je pense que de nombreux lecteurs avaient, comme moi, l’envie de rapidement lire des exemples concrets. C’est à travers eux qu’on peut reconnaître des bribes de notre histoire, ou de celles de nos proches, c’est le cœur du sujet.
Enfin des cas concrets !
Dès que l’auteur a évoqué les premières histoires, ma lecture s’est accélérée ! J’ai trouvé passionnant de lire les différents exemples et d’avoir en parallèle l’analyse de l’auteur, son cheminement de pensée. Même s’ils sont regroupés autour de grand thème, comme les loyautés invisibles, ces petits récits sont instructifs. J’ai adoré l’anecdote sur l’auteur de la bande dessinée Tintin !
La psychologie de la généalogie
Est-ce que tous ceux qui font de la généalogie s’intéressent à la psychologie ? Probablement que non. Cependant, c’est mon cas, et depuis longtemps. J’ai même pensé à prendre des cours de psychologie en candidat libre à une époque !
Mais quand on s’interroge sur le parcours de nos ancêtres et l’impact qu’il peut avoir sur notre vie présente, c’est une évidence. Pour ma part, c’est surtout le fait que mes deux grands-mères ont été abandonnées qui m’interpelle. Y a-t-il un lien avec le fait que je suis la seule depuis des générations à être enfant unique ? Mystère…
Au-delà du livre
Ma curiosité me pousse à me poser plein de questions dans la vie, parfois philosophiques, voire métaphysiques ! Et il semble que la psychogénéalogie puisse apporter quelques réponses très intéressantes. Dans tous les cas, c’est un domaine que j’ai envie d’explorer, avec l’aide d’un professionnel. Je prévois donc de m’adresser prochainement à un ou une psychogénéalogiste de ma région.
Avez-vous envie de savoir où cela me mènera ?